7 sept. 2012

24ème jour Sans Critique Négative!

 

Je vais me battre... Que nenni!



"Je vais me battre "
  • Je vais me battre contre cette mauvaise habitude,
  • Je vais me battre pour avoir la garde de mes enfants,
  • Je vais me battre pour donner une situation à mes enfants,
  • Je vais me battre contre xxx qui tourne la tête à l'Amour de ma vie.
  • Je vais me battre contre...


Définition de Battre: L'idée dominante est celle de coups donnés]

Je me suis beaucoup battue autrefois, avec conviction! Un jour, j'ai compris que me battre engendrait une "réaction" à laquelle je réagissais à mon tour et le dénouement de cet enchaînement n’était jamais heureux. C’est une manière vaine pour cheminer vers le but d'un lendemain meilleur.


Se battre contre, c'est...
se fermer à l'autre! Se battre c'est créer une situation de vaincu et une de vainqueur. Le vaincu va reprendre la partie un jour ou l'autre.

Pourquoi nous battons-nous?
  • Pour nous venger?
  • Pour avoir une revanche?
  • Par amour propre?

"L'amour propre est un ballon gonflé par le vent, dont il sort des tempêtes quand on lui fait une piqûre". Voltaire - Zadig

Quand je me bats je fais de mon adversaire mon ennemi. A ce moment, il est probable que je ne lui vois que des défauts... Quand j'entre sur son terrain, en réagissant, je me mets à son niveau. J'endosse les mêmes défauts! Ceux que je reprouvais encore il y a peu.

Si au contraire, je lâche prise, je me re-centre sur ce que je désire, sur la recherche de solutions. J'ouvre la situation et peut-être même trouverons-nous le moyen de faire quelques pas ensemble. Au lieu de nous faire la guerre.

Pour trouver des solutions à une situation, il est nécessaire de sortir du problème. L’état de "problème" nous enferme dans ses propre limites. Alors que nous devons faire appel à notre créativité, pour inventer de nouveaux développements, de nouvelles voies.

Si vous avez des difficultés, pour lâcher prise, regardez ici

Regardez les enfants tout ce que vous leur interdisez, ils vont le faire. Honnêtement nous ne sommes pas si différents dans nos comportements.

La vie nous offre constamment des cadeaux nous avons seulement à nous impliquer, à nous concentrer, sur ce que nous désirons réellement, le reste disparaîtra et nous atteindrons nos buts.

Ne vous focalisez pas sur une chose et vous verrez que votre intérêt de la chose va s'estomper pour disparaître.

Voici pour terminer une histoire dont je ne connais pas l'auteur. Si vous le connaissez je serai heureuse que vous me l'indiquiez. Merci d'avance.


Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu'il était encore capable d'affronter n'importe quel adversaire.

Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d'une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l'éclair.

Ce jeune et impatient guerrier n'avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.

Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.

Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.
 
Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l'impétueux guerrier se retira.

Dépités d'avoir vu le Maître accepter autant d'insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :

- Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d'exhiber votre lâcheté devant nous tous ?

- Si quelqu'un vous tend un cadeau et que vous ne l'acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? Demanda le samouraï.

- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.

- Cela vaut aussi pour l'envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu'elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.

Conte Zen


A demain pour une nouvelle journée Sans Critique négative!


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