5ème jour : Sans Critique !

Je désire être simplement qui je suis, et, permettre aux autres d’être qui ils sont!

Hier soir, un homme, de mon entourage m'a dit :

"Critiquer c'est s'affirmer, s’émanciper. Critiquer c'est exister, évoluer. Donc non à 30 jours sans critiques".

Il m'a rappelé que lorsque j’étais jeune, j'endossais fréquemment le rôle de "l'avocat du diable" et avec la fougue de la jeunesse je me passionnais très vite.

En décidant de ne pas critiquer pendant 30 jours consécutifs je n'ai pas décidé de me "conformer au moule". Je désire être simplement qui je suis, et, permettre aux autres d’être qui ils sont!

Je veux occuper ma place avec sérénité! Je veux être libre et je pense que la liberté vient de l’intérieur!

Voici, concernant notre fonctionnement ce que dit le Dr. Jill Bolte Taylor (neuro-anatomiste) dans son livre : "Voyage au-delà de mon cerveau"

"Le "centre du langage" de notre hémisphère gauche a entre autres pour rôle de définir notre individualité.

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Non content de penser à l'aide d'un langage verbal, notre hémisphère gauche nous incite à réagir à certains stimuli en fonction de notre expérience passée. Il établit entre nos neurones des connexions qui s'activent ensuite automatiquement en présence de telle ou telle information que nous transmettent nos sens ; ce qui nous permet de traiter d'importantes quantités de données sans avoir à les analyser une à une. La fréquence à laquelle s'établit une connexion entre neurones, en augmentant, abaisse le seuil d'intensité des stimuli nécessaires pour la réactiver à l'avenir.

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Vu que nous "programmons" en permanence notre hémisphère gauche pour qu'il identifie le plus vite possible un maximum de situations, il ne manque jamais d'anticiper sur nos pensées ou nos réactions émotionnelles en prenant appui sur nos expériences passées.

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Notre hémisphère gauche établie une hiérarchie entre nos penchants (ce qui nous attire) et nos aversions (ce qui nous répugne). Il juge bon ce que nous aimons et mauvais ce qui nous déplaît. C'est dans notre hémisphère gauche que siège notre esprit critique

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En ce qui concerne le langage, notre hémisphère gauche s'attache aux différents composants d'une phrase, c'est-à-dire aux mots, en analysant leur sens.

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Notre hémisphère droit tient compte d'indice aussi subtils que l'intonation, l'expression du visage ou la posture du corps. Il examine les situations de communication dans leur ensemble en évaluant la cohérence du message exprimé.

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Avez-vous déjà remarqué la fâcheuse tendance des pensées négatives à redoubler notre hostilité envers nous-mêmes ou notre anxiété? Et l'influence pernicieuse de notre monologue intérieur sur nos relations avec nos proches et les réactions que nous suscitons en eux?

En tant que créatures biologiques, nous disposons d'une emprise extraordinaire sur nous-mêmes. Nos neurones communiquent entre eux en fonction de circuits établis, ce qui rend au final leur activation assez prévisible. Plus nous nous concentrons sur un réseau de cellules en particulier, c'est-à-dire plus que nous passons de temps entretenir telle ou telle pensée, plus notre influx nerveux aura tendance à suivre le même parcours à l'avenir.

En un sens, nos esprits ressemblent à des programmes de recherche sophistiquée qui se concentrent presque exclusivement sur l'objet de leur quête. Si je prends plaisir à voir du rouge autour de moi, je ne tarderai pas en repérer un peu partout. Peut-être pas tant que cela au départ mais plus je me focaliserai sur mon envie de rouge, plus j'en distinguerai dans mon environnement.

Chacun de nos deux hémisphères voit les choses sous un angle différent, éveille en moi des émotions particulières et m'incite à me comporter de telle ou telle manière.

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Mon cerveau droit à un tempérament aventureux, sociable et généreux. Il se montre réceptif à la communication non verbale et aux émotions de mes proches. Il déborde d'empathie.

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Mon hémisphère droit a pour tâche de renouveler mon point de vue sur les choses:

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Mon cerveau droit se sent prêt à considérer n'importe quelle éventualité.

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Il ne permet pas aux conventions assimilées par mon hémisphère gauche de brider le flux de ma pensée. Mon cerveau droit ne répugne jamais à la nouveauté. Il témoigne d'une créativité admirable. Il sait que le chaos constitue la première étape nécessaire de tout processus d'invention.

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Mon cerveau droit sait que chaque cellule de mon corps (à l'exception des globules rouges) contiennent le même programme génétique que la première qui s'est formée quand l'un des spermatozoïdes de mon père a fécondé une ovule de ma mère. Mon cerveau droit me perçoit comme la force vitale qui émane des cinquante milliers de milliards de cellules composant mon organisme.

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A demain pour la suite du challenge...